Handicap-et-vie

La vie d'un jeune OVNI

Samedi 21 mai 2011 à 23:32

J'avais besoin d'écrire, rien ne changera, avec de la chance ça n'empirera pas. J'ai atteints un niveau de solitude assez interessant d'un point de vue du foutage de gueule. Je suis allée sur facebook, et j'ai vu tus ces visages qui rient, je n'y ai pas droit moi. J'ai vécue seule cette année, dans le brouillard et dans le noir, avec ces regards, soit de pitié ou soit de supériorité comme si j'étais une merde. "ne remet pas tout sur le dos de ton handicap", je pense... Que c'est trop facile de dire ça. J'étais très renfermée au début de l'année, et j'ai fais des efforts, mais rien n'a changé. Sur toute ma classe une seule personne à accepté de venir chez moi faire un gateau. Ho mon dieu quand j'ai proposé des sushis personne n'était interessé, j'ai proposé plusieurs choses, quelques fois, et rien. Ca ne change pas, tout le monde à son petit groupe et les dés étaient pipés dès le début. Je suis seule, voilà, et j'en souffre. je vais voir les photos sur facebook, et je pleure en moi, mais pas en vrai. En vrai je suis écoeurée. Je ne dis pas "pourquoi moi?" Je commence à me faire à l'idée que Yumi avait raison, le monde du handicap est fermé et c'est vraiment un monde cruel. De toute façon yumi aussi je l'ai perdue, on s'est fait du mal toutes les deux, et il n'y à pas qu'elle que j'ai laissé derrière moi. J'ai un caractère fort et je suis butée. Pourtant je sais être à l'écoute et très attentionnée. Mais je perds les gens ou je n'arrive pas à m'en faire des amis. Je suis à part avec ma maladie (je dis maladie c'ets plus facile à comprendre pour les autres sinon il faut encore que j'explique tout ce que j'ai et j'en ai marre). Et puis c'est un peu une maladie puisque les gens ne s'approchent pas, ils font la fête et moi je suis seule. J'ai évoluée un tout petit peu. Mais sans les autres ont évolue pas vite. Ce soir je voulais l'attention de mon meilleur ami mais je n'ai pas insistée pour qu'il me la donne je m'attendais à me faire engueuler que le monde ne tourne pas autour de moi et qu'il avait prévu son jeu en ligne avec les autres. Je respecte c'est ce qui le fait tenir mais je trouve ça dommage. mais je pense qu'il n'est plus disponible pour m'aider ou me soutenir même si il dit le contraire.

J'ai fais quelques rencontres de qualité... Certaines aides de vie, certains personnels des taxis, mes infirmiers aussi. Mais du coté des jeunes... Le noir absolu ou presque.

Je me sens à part, je ne suis peut-être pas vieille mais je suis seule alors je peux dire que je me sens lasse. Je vais vivre cowboy solitaire pour accepter la fatalité et reprendre ma route à chaque claque dans la gueule, seule sur mon destrier noir, écrivant des lettres à mon amour lointain, et si fort, si important petit à petit, construction, liberté, amour et tendresse, ainsi que partage.

Je finirais par avoir ma propre page à l'image de Gally qui ennonce les personnages qui lui ont enseigné des choses de la vie. Non ça fait trop cliché je ne vois pas quoi écrire sur eux. Je suis déçue ce soir, je suis un cowboy solitaire. Ma cigarette s'éteint et je vais me coucher.



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Lundi 16 mai 2011 à 15:27

A force de faire des petites choses on arrive à en faire de grandes. Y'avait un exemple très simple dans fruit basket, lorsque Shiguré explique à Thoru qui se fait une montagne du linge à laver qu'il suffit qu'elle les prenne un à un, à son rythme et que petit à petit elle arrivera au bout sans s'en rendre compte et pourra par exemple manger un bon plat de pâtes avec ses amis.

Je pense que Shiguré à raison, dans la vie c'est un peu comme ça, si je fais un peu et puis encore un peu et puis encore un peu des fois ça va mieux. Parfois ça tourne pas comme on voudrait, et je voudrais dormir mais je n'y parviens pas, et j'oublie tout ça et je ne fais rien, je regarde mon ecran sans but.

Ca ne va pas, j'ai essayé de faire quelques petites choses en m'écoutant et non en écoutant ma déprime, ça à marché. C'était pas grand chose mais c'est une mini satisfaction, presque un mini espoir.

Pour le stress et l'angoisse j'ai trouvé deux moyens qui ne necessitent ni une somme astronomique d'argent dépensé en cures ou chez le psy, ni une dépendance à une drogue comme le somnifère. Pour l'instant je teste. Je pense à moi, n'amoureux et mes parents , j'avoue je n'arrive pas à me soucier du bonheur des autres me sentant vraiment à part, jamais à ma place, en parallèle.




Dimanche 8 mai 2011 à 14:39

http://handicap-et-vie.cowblog.fr/images/NanaOnoiretblanc.gif



Après trois semaines sans dessiner j'ai recommencé hier soir, avec une fraise et une fleur de sauge.

Je continue aujourd'hui avec une japonaise en kimono et un arôme en ayant l'impression d'avoir gagné en technique, en assurance, en ayant effectivement mon propre univers et sans m'en rendre compte, ma façon de dessiner. Mais ce n'est pas reluisant, on sent les problèmes de proportion et l'inachèvement du travail.

Parfois je regarde les blogs, ce qui se fait, je regarde les dessins des autres, les univers musicaux et je repense à avant. J'ai l'impression d'être vieille. J'ai 23 ans. J'ai l'impression d'avoir vécue avec passion certaines choses mais de ne pas être allée au bout car je regarde celle des autres... celles qui ressemblent aux miennes d'avant. Et qui ne veulent pas se finir. Suis-je condamnée à errer sans but, sur cette pierre de jade? Sur mes vieilles idées inachevées. Que faire de ma vie? Rien pour l'instant, je ne veux rien faire. Je ne sais déjà plus rêver à mon avenir. Les souvenirs pourrissants s'emmêlent et je meurs, je me ronge en moi, je suffoque comme un nouveau née vieillard. Sur la croûte de ma vie actuelle, j'y appose quelques onguents pour apaiser la douleur et l'absence.

J'ai laissé des amis,j'en ai perdu et je suis pitoyable. Je me déteste ainsi, je ne veux plus être comme ça. Je ne me complais plus dans le noir, le noir est en moi mais aussi la lumière, je veux juste qu'on me laisse faire mes choix, et qu'on e laisse glander un peu, pour reprendre mon souffle. Que dis-je? Glander? j'en serais bien malheureuse. Non... Avancer à mon rythme, plus à celui de cette infernale de vie et des ordres que j'entends, et du monde qui va mal, je ne veux pas pourrir comme lui. Je ne pourrais pas l'aider si je pourris. J'avais dis que j'aiderai Gaïa en écrivant. Mes amours, mon livre, il est mort, en stand by, mes acteurs sont au point mort, là, sous les planches, ils jouent au cartes en m'attendant.

S'il existe un dieu, je voudrais lui parler. Je voudrais lui dire tellement de choses, de l'amour j'ai tant d'amour à donner, un amour irrecevable, un amour à des personnes passées de l'autre coté. Je voudrais lui dire la rage que j'ai, je voudrais lui dire l'injustice d'ici bas et ma volonté d'y remédier mais mon incompétence. L'amour....
Mon amour m'a dit de ne pas penser "combat". Alors j'avance? Je peux dire ainsi pour aller mieux?

Un peu de vie. C'est comme sur le catalogue. Quand on voit la potion elle est bleue et transparente, pure et divine. Lorsqu'on l'a bu le goût amer et la rage sur nos lèvres nous fais vomir l'enfance et on avance. Les effets indésirables ne figurent pas sur la notice, beaucoup en meurent, beaucoup en jouissent.








Lundi 11 avril 2011 à 19:50


Chaque fois que je raccroche le téléphone, je suis dans cet état. Rage, haine, desepoir, suicide.


Qui va venir changer ton ampoule de salle de bain quand tu sera à 300 kilomètres?
On le sait très bien ou tu veux partir, loin de nous.
Ton père se bousillera pas les nerfs comme en septembre, tu te débrouillera pour les démarches.
Tu en as conscience de toutes les démarches administratives qu'il faut faire?


De toute façon vous serez pas derrière mon cul toute ma vie, je vais me le bouger tout seul!

Voilà la rage est en moi comme un énorme cumulus qui jamais n'explosera tant que je n'exterioriserais pas mes sentiments. C'est parfait j'en fais du psoriasis et des insomnies légères. Ma poésie est immonde, innondée de haine et de desespoir, oui je veux partir loin d'ici et je ne tiens plus près de vous plus d'une semaine! Mais non pas que je ne vous aime pas! je vous aime de toute mon coeur mais c'est insupportable de vivre prisonnière comme ça!

Chaque fois que je rentre à la maison, je me sens sous pression au bout d'une semaine. Je suis prise comme si j'étais une enfant, je n'exagère pas, l'autre jour je n'avais pas le droit de prendre un dessert parce que je n'avais pas mangé mon poisson. Et je ne mange jamais de dessert...
Si vous trouvez ce que jécris ridicule à tel point d'avoir envie de quitter ce blog, je vous en prie, ma vie entière est pitoyable tout comme mon cerveau. 
Non je ne me dénigre pas dans l'espoir que vous restiez, si vous le faites c'est que vous avez une raison. je ne dois pas être la seule à avoir des parents qui pensent qu'on à encore 16 ans en ayant dépassé la vingtaine. Tout est comme ça, et je ne peux pas leur en vouloir au vu de ma situation de handicap, ils ont tendance à me surprotéger dans tout ce que je fais. Les tensions grandissent et ça ne va pas mieux depuis que j'ai un appartement. Je suis bien ici, loin de la maison, loin du bruit, loin des reproches de mes TOCS ou de mes papiers administratifs pas fini d'ou le fait qu'on soit blasé de mon comportement pas encore assez sérieux. Pourtant chez moi le sérieux suinte de toute part. je suis même trop sérieuse, je suis très méfiante et les amis que je ne rejette pas sont le fruit de mon apprentissage vers la sociabilité. 
Ma sociabilité parlons-en: quasi-inexistante sur le plan réel. J'ai pourtant fais des efforts pour m'insérer dans un club: je suis rôliste mais je me trouve encore seule.

Et là je suis dans une ville quasi morte ou il n'y à rien à faire. Je voudrais trouver du travail dans une grande ville mais non... Ils ont dans l'idée que je reste ici et je me fasse muter après.
Bien sur... je vais donc déprimer pendant au moins 3 à 5 ans puisque excusez moi mais je n'imagine pas qu'on accepte une mutation au bout d'un an à peine! En attendant l'argument était le suivant: "tu te fera des relations de travail."  -_-
Les relations de travail certes c'est très bien, mais rencontrer des gens, sortir un peu, avoir des activitées, ça aussi ça compte! Mais je n'arrive pas à leur expliquer parce que je me sens toute petite, comme si un poid m'ecrasait de l'intérieur et que j'allais imploser quand j'essaye d'exprimer un besoin de relations, de vie de mes 22 ans bientôt 23. 




Lundi 11 avril 2011 à 15:21

J'abandonne souvent en moi même. Je me torture avec les autres, aimez vous des gens que vous ne supportez pas? Moi oui...
A chaque fois qu'on se parle ça devient vite le calvaire, on ne se comprend pas, on ne sait pas communiquer. Soit je me fâche et ça fini en pleurs parce que je me sens bête et immature soit je dis rien et je refoule en me disant que la vie c'est une bulshit.

Ma vie est une bulshit j'en ai marre.

Je voudrais tout casser, je fais du psoriasis sur le visage et le cuir chevelu. Ca me brulait tellement la nuit que je pouvais plus dormir.
Je peux pas continuer  les études et je sais même pas quoi en faire. Je serais parfaite en littéraire mais si c'est passer 5 ans en fac et mon entourage qui me dit que je suis pas assez imposante pour me faire respecter... Bah oui... A part professeur ou bibliothécaire je n'ai pas d'autres pistes. En plus cinq ans sans mon premier salaire... C'est long.

Je sais pas ou chercher, les concours d'Etat ont fermé les inscritpions cette année et je sais pas quel métier essayer.
Je suis complètement paumée et j'en ai marre, mal à la tête, fatiguée, lourde.

Je voudrais tout exploser dans une boule de sang visqueuse, que ça finisse en feu d'artifice et que je renaisse ou aille aux étoiles à jamais.


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