J'ai beaucoup de choses à vous dire, j'ai très envie de partager. Ensemble, de me déverser dans cet océan de vide... ces temps ci je suis vide. Nous en reparlerons plus tard, car aujourd'hui, maintenant, en courant sur ces lignes comme forest gump sur le sol caillouteux, je vais vous chanter ce qui me fait vivre: écrire. A ceci est associé la musique, ma plus grande amie de travail. L'écriture: mon travail, ma vie, mon arme, mon dé fouloir, ma substance, ma raison de hurler comme au premier jour de ma vie, sortant à peine du ventre de la mère, je vie en soufflant hors de mes poumons tous les différents aspects de la vie.
Plus jeune, il m'est arrivée durant une année scolaire entière de passer tout mon temps libre, porte close dans ma chambre, à écrire, écrire, écrire, le papier pour support, mon imagination pour matière et mon stylo noir pilot pointe douce pour meilleur et seul ami.
J'étais bien et passionnée, obsessionnelle et brulante. Je brulais tout au tour de moi peu à peu, cela à commencé avec un travail régulier, vers mes douze ans. Ou dans mes neurones se faufilaient le début d'une histoire liquide et agréable, raccordés de fils dénudés, reste de final fantasy et des livres que j'avais lu. Ce n'est que plus tard, vers 15 ans, que j'écrivais tout le jour dans ma chambre, le soleil voulant passer à travers les volets de bois bleu, je lui refusais l'entrée. Et peu à peu ma main s'est affinée tout comme mon esprit, me plongeant dans le spleen et la noirceur, je créais mes premiers vampires, ma première histoire d'amour improbable. Mes premiers bébés, mes meilleurs amis, toujours là, l'univers se créait, puis changeait lentement.
Il m'est arrivée bon nombre de fois de réécrire mes premières trente pages, ça ne me plaisait pas, j'ai recommencé, tous les jours, jusqu'à essayer d'obtenir quelque chose de satisfaisant. Ma meilleure amie humaine me lisait, à coté de moi, en écoutant Mozart, impatiente et pendue au bout de mon écriture. Je me souviens encore de ma plus belle scène... Je l'ai su, lorsque je l'écrivais, et lorsqu'elle à aimé. Je crois que la plus belle chose après celle d'écrire, c'est que l'autre apprécie, vibre, frissonne, pleure et soit secoué.
J'ai cessé cette histoire pour me consacrer à mon premier blog puis au jeux de rôles en ligne, j'ai beaucoup écris, j'avais 19 ans. Premier véritable amour virtuel, premiers émois, première douleurs lancinante pour faire naitre des idées: le suicide, le moi visqueux se matérialisant, ma moitié morte me manquait.
J'ai crée un nouveau personnage sans véritable ambition, un nouveau moi. J'écrivais pour la faire vivre, petite chose innocente et douce, petite folle au cœur non protégé. Belle performance d'esprit, car l'amour et la liberté sont venu me voir, nous avons beaucoup parlés ensemble, je crois que je n'oublierais pas cette époque. J'ai rencontré des hommes différents, celui qui rassemblait ces choses de liberté et d'amour me fascinait beaucoup mais je crois qu'a l'époque j'étais seulement sur la théorie, je ne mettais pas en pratique, je n'y parvenais pas. Il à fait un livre, deux même, l'a publié. Je crois même avouer qu'il m'a fait une place sur son blog, même si celle ci n'existe plus... Et son vide me brise. Les valeurs qu'il portait avec amour ne me laissaient pas indifférente, au point même de rendre jaloux mon premier amour. Je ne regrette pas. Même si mon amour s'est brisé en morceaux, ma secouée comme jamais, et m'a laissée blanche et flasque sur le sol sec et rocailleux d'un désert d'esprit de déchéance, je ne regrette pas.
J'ai relié deux livres, un remplis de mes textes, un de mes poèmes mais je n'ai jamais encore cherché à les publier, je les ai fais lire à des amis qui m'ont trouvé un petit don à travailler.
J'en suis encore satisfaite, je ne peux pas dire fière. Ensuite j'ai moins écris, puis j'ai arrêté pour me consacrer au dessin, j'ai fais une année d'étude en art pour tenter d'aboutir à un rêve qui est en train de pourrir au fond de mon crâne en cet instant. Au cours de cette année j'ai recommencé à écrire sur les royaumes renaissant, le jeux de rôle en ligne qui m'a permis de continuer à travailler cette compétence d'écriture, mais le nouveau personnage que j'ai créé est emprunt de liberté, tout comme moi, sauvage et imprévisible, difficile à attraper, incomplet, volatile comme un parfum puissant qui s élève lentement dans la pièce... Puis disparaît, pour renaître quelques temps plus tard. Mes écrits sur ce personnages était comme une fronde vrillant sur les crânes ensanglantés, comme avant mais en plus violent et fin, une nouvelle vision de la vie, domptée de mon expérience. Je lacérais ce clavier de mots pleuvant comme des flèches vivaces, s'enfonçant profondément dans le cœur de mes lecteurs jouissant, m'en demandant encore et finissant par me gronder lorsque je n'écrivais plus.
J'ai décidé avec ce blog, d'écrire d'avantage, de ne pas laisser tomber mon travail. Pour tenter de renaître encore, et d'aboutir à un level au dessus, j'y arriverais, je serais fière de vous avoir fait vibrer au rythme de mes mots.