Handicap-et-vie

La vie d'un jeune OVNI

Dimanche 17 avril 2011 à 13:26

J'ai beaucoup de choses à vous dire, j'ai très envie de partager. Ensemble, de me déverser dans cet océan de vide... ces temps ci je suis vide. Nous en reparlerons plus tard, car aujourd'hui, maintenant, en courant sur ces lignes comme forest gump sur le sol caillouteux, je vais vous chanter ce qui me fait vivre: écrire. A ceci est associé la musique, ma plus grande amie de travail. L'écriture: mon travail, ma vie, mon arme, mon dé fouloir, ma substance, ma raison de hurler comme au premier jour de ma vie, sortant à peine du ventre de la mère, je vie en soufflant hors de mes poumons tous les différents aspects de la vie.

 

Plus jeune, il m'est arrivée durant une année scolaire entière de passer tout mon temps libre, porte close dans ma chambre, à écrire, écrire, écrire, le papier pour support, mon imagination pour matière et mon stylo noir pilot pointe douce pour meilleur et seul ami.

J'étais bien et passionnée, obsessionnelle et brulante. Je brulais tout au tour de moi peu à peu, cela à commencé avec un travail régulier, vers mes douze ans. Ou dans mes neurones se faufilaient le début d'une histoire liquide et agréable, raccordés de fils dénudés, reste de final fantasy et des livres que j'avais lu. Ce n'est que plus tard, vers 15 ans, que j'écrivais tout le jour dans ma chambre, le soleil voulant passer à travers les volets de bois bleu, je lui refusais l'entrée. Et peu à peu ma main s'est affinée tout comme mon esprit, me plongeant dans le spleen et la noirceur, je créais mes premiers vampires, ma première histoire d'amour improbable. Mes premiers bébés, mes meilleurs amis, toujours là, l'univers se créait, puis changeait lentement.

 

Il m'est arrivée bon nombre de fois de réécrire mes premières trente pages, ça ne me plaisait pas, j'ai recommencé, tous les jours, jusqu'à essayer d'obtenir quelque chose de satisfaisant. Ma meilleure amie humaine me lisait, à coté de moi, en écoutant Mozart, impatiente et pendue au bout de mon écriture. Je me souviens encore de ma plus belle scène... Je l'ai su, lorsque je l'écrivais, et lorsqu'elle à aimé. Je crois que la plus belle chose après celle d'écrire, c'est que l'autre apprécie, vibre, frissonne, pleure et soit secoué.

 

J'ai cessé cette histoire pour me consacrer à mon premier blog puis au jeux de rôles en ligne, j'ai beaucoup écris, j'avais 19 ans. Premier véritable amour virtuel, premiers émois, première douleurs lancinante pour faire naitre des idées: le suicide, le moi visqueux se matérialisant, ma moitié morte me manquait.

J'ai crée un nouveau personnage sans véritable ambition, un nouveau moi. J'écrivais pour la faire vivre, petite chose innocente et douce, petite folle au cœur non protégé. Belle performance d'esprit, car l'amour et la liberté sont venu me voir, nous avons beaucoup parlés ensemble, je crois que je n'oublierais pas cette époque. J'ai rencontré des hommes différents, celui qui rassemblait ces choses de liberté et d'amour me fascinait beaucoup mais je crois qu'a l'époque j'étais seulement sur la théorie, je ne mettais pas en pratique, je n'y parvenais pas. Il à fait un livre, deux même, l'a publié. Je crois même avouer qu'il m'a fait une place sur son blog, même si celle ci n'existe plus... Et son vide me brise. Les valeurs qu'il portait avec amour ne me laissaient pas indifférente, au point même de rendre jaloux mon premier amour. Je ne regrette pas. Même si mon amour s'est brisé en morceaux, ma secouée comme jamais, et m'a laissée blanche et flasque sur le sol sec et rocailleux d'un désert d'esprit de déchéance, je ne regrette pas.

 

J'ai relié deux livres, un remplis de mes textes, un de mes poèmes mais je n'ai jamais encore cherché à les publier, je les ai fais lire à des amis qui m'ont trouvé un petit don à travailler.

J'en suis encore satisfaite, je ne peux pas dire fière. Ensuite j'ai moins écris, puis j'ai arrêté pour me consacrer au dessin, j'ai fais une année d'étude en art pour tenter d'aboutir à un rêve qui est en train de pourrir au fond de mon crâne en cet instant. Au cours de cette année j'ai recommencé à écrire sur les royaumes renaissant, le jeux de rôle en ligne qui m'a permis de continuer à travailler cette compétence d'écriture, mais le nouveau personnage que j'ai créé est emprunt de liberté, tout comme moi, sauvage et imprévisible, difficile à attraper, incomplet, volatile comme un parfum puissant qui s élève lentement dans la pièce... Puis disparaît, pour renaître quelques temps plus tard. Mes écrits sur ce personnages était comme une fronde vrillant sur les crânes ensanglantés, comme avant mais en plus violent et fin, une nouvelle vision de la vie, domptée de mon expérience. Je lacérais ce clavier de mots pleuvant comme des flèches vivaces, s'enfonçant profondément dans le cœur de mes lecteurs jouissant, m'en demandant encore et finissant par me gronder lorsque je n'écrivais plus.

 

J'ai décidé avec ce blog, d'écrire d'avantage, de ne pas laisser tomber mon travail. Pour tenter de renaître encore, et d'aboutir à un level au dessus, j'y arriverais, je serais fière de vous avoir fait vibrer au rythme de mes mots.





http://leschroniquesdelaurence.files.wordpress.com/2010/12/ecrire.jpg

Mercredi 13 avril 2011 à 11:20




 
http://www.imaginoscope.net/junolips/pelic.png






Un clip qui voudrait sortir mais qui reste dans son cocon, enlaçant de fatalité.
Le refrain me fait toujours penser à un homme droit ayant perdu sa fierté,


dont ses frères loups l'attendent, la Meute l'appelant pour être au complet.


Cette nuit, chaque fois que je réveillais,


j'entendais la même musique qui me poursuivait.


Découvert sur Nolife, la chaîne des geek et des otakus,


voici Juno Lips par Erose.
Un clip mélancolique qui colle au cerveau.






Cliquez ICI
, si vous ne pouvez pas lire la vidéo,

pour faute de ne pas avoir le bon plugin,

et de ne même pas savoir lequel est approprié,

afin de mettre les videos directement sur les articles  :s

Note: à droite, les membres du groupe.


Lundi 11 avril 2011 à 19:50


Chaque fois que je raccroche le téléphone, je suis dans cet état. Rage, haine, desepoir, suicide.


Qui va venir changer ton ampoule de salle de bain quand tu sera à 300 kilomètres?
On le sait très bien ou tu veux partir, loin de nous.
Ton père se bousillera pas les nerfs comme en septembre, tu te débrouillera pour les démarches.
Tu en as conscience de toutes les démarches administratives qu'il faut faire?


De toute façon vous serez pas derrière mon cul toute ma vie, je vais me le bouger tout seul!

Voilà la rage est en moi comme un énorme cumulus qui jamais n'explosera tant que je n'exterioriserais pas mes sentiments. C'est parfait j'en fais du psoriasis et des insomnies légères. Ma poésie est immonde, innondée de haine et de desespoir, oui je veux partir loin d'ici et je ne tiens plus près de vous plus d'une semaine! Mais non pas que je ne vous aime pas! je vous aime de toute mon coeur mais c'est insupportable de vivre prisonnière comme ça!

Chaque fois que je rentre à la maison, je me sens sous pression au bout d'une semaine. Je suis prise comme si j'étais une enfant, je n'exagère pas, l'autre jour je n'avais pas le droit de prendre un dessert parce que je n'avais pas mangé mon poisson. Et je ne mange jamais de dessert...
Si vous trouvez ce que jécris ridicule à tel point d'avoir envie de quitter ce blog, je vous en prie, ma vie entière est pitoyable tout comme mon cerveau. 
Non je ne me dénigre pas dans l'espoir que vous restiez, si vous le faites c'est que vous avez une raison. je ne dois pas être la seule à avoir des parents qui pensent qu'on à encore 16 ans en ayant dépassé la vingtaine. Tout est comme ça, et je ne peux pas leur en vouloir au vu de ma situation de handicap, ils ont tendance à me surprotéger dans tout ce que je fais. Les tensions grandissent et ça ne va pas mieux depuis que j'ai un appartement. Je suis bien ici, loin de la maison, loin du bruit, loin des reproches de mes TOCS ou de mes papiers administratifs pas fini d'ou le fait qu'on soit blasé de mon comportement pas encore assez sérieux. Pourtant chez moi le sérieux suinte de toute part. je suis même trop sérieuse, je suis très méfiante et les amis que je ne rejette pas sont le fruit de mon apprentissage vers la sociabilité. 
Ma sociabilité parlons-en: quasi-inexistante sur le plan réel. J'ai pourtant fais des efforts pour m'insérer dans un club: je suis rôliste mais je me trouve encore seule.

Et là je suis dans une ville quasi morte ou il n'y à rien à faire. Je voudrais trouver du travail dans une grande ville mais non... Ils ont dans l'idée que je reste ici et je me fasse muter après.
Bien sur... je vais donc déprimer pendant au moins 3 à 5 ans puisque excusez moi mais je n'imagine pas qu'on accepte une mutation au bout d'un an à peine! En attendant l'argument était le suivant: "tu te fera des relations de travail."  -_-
Les relations de travail certes c'est très bien, mais rencontrer des gens, sortir un peu, avoir des activitées, ça aussi ça compte! Mais je n'arrive pas à leur expliquer parce que je me sens toute petite, comme si un poid m'ecrasait de l'intérieur et que j'allais imploser quand j'essaye d'exprimer un besoin de relations, de vie de mes 22 ans bientôt 23. 




Lundi 11 avril 2011 à 17:42

Comment faire un délicieux gouter avec les restes de vote frigo?!
Je suis apprentie dans ce domaine :D et oui!
Je viens de tester une tartine en prenant ce que j'avais sous la main:

Il vous faudra une tranche de pain de mie, vous y déposerez du beurre sur toute la surface sans oublier aucun endroit ;) puis vous étalerez du fromage aux ailes et fines herbes, vous ajouterez des graines de sésame et soupoudrerez de quatre à cinq tour de moulin à quatre baies.


Et voilà la tartine maison improvisation reste du frigo!!!



(On dirait un overdrive, hou, non je n'ai pas honte >w<)





http://www.lemost.fr/images/stories/yakitate.jpg







Lundi 11 avril 2011 à 15:21

J'abandonne souvent en moi même. Je me torture avec les autres, aimez vous des gens que vous ne supportez pas? Moi oui...
A chaque fois qu'on se parle ça devient vite le calvaire, on ne se comprend pas, on ne sait pas communiquer. Soit je me fâche et ça fini en pleurs parce que je me sens bête et immature soit je dis rien et je refoule en me disant que la vie c'est une bulshit.

Ma vie est une bulshit j'en ai marre.

Je voudrais tout casser, je fais du psoriasis sur le visage et le cuir chevelu. Ca me brulait tellement la nuit que je pouvais plus dormir.
Je peux pas continuer  les études et je sais même pas quoi en faire. Je serais parfaite en littéraire mais si c'est passer 5 ans en fac et mon entourage qui me dit que je suis pas assez imposante pour me faire respecter... Bah oui... A part professeur ou bibliothécaire je n'ai pas d'autres pistes. En plus cinq ans sans mon premier salaire... C'est long.

Je sais pas ou chercher, les concours d'Etat ont fermé les inscritpions cette année et je sais pas quel métier essayer.
Je suis complètement paumée et j'en ai marre, mal à la tête, fatiguée, lourde.

Je voudrais tout exploser dans une boule de sang visqueuse, que ça finisse en feu d'artifice et que je renaisse ou aille aux étoiles à jamais.


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